Publié dans Société

Exploitation du mica à Taolagnaro - 500 enfants à retirer des carrières 

Publié le mardi, 13 juin 2023

 47 % des enfants âgés de 5 à 17 ans à Madagascar étaient impliqués dans diverses formes de travail des enfants en 2018. 32 % d’entre eux étaient engagés dans des conditions de travail dangereuses. Ils sont environ 10 000 à travailler dans l'exploitation du mica dans le Sud de Madagascar, selon le rapport 2019 de "Child Labour in Madagascar's Mica Sector" de Terre des Hommes, Pays-Bas. Ces enfants commencent à s'impliquer dans l'exploitation du mica dès l'âge de cinq ans. Certains accompagnent leurs parents tandis que d'autres sont obligés de contribuer au revenu de leur famille. Les familles vivant dans les villages isolés où l'on extrait le mica n'ont souvent pas accès aux services sociaux de base comme l'éducation, à l'eau et aux soins de santé. Reconnaissant l'urgence et l'importance de s'attaquer au travail des enfants, l'Alliance Joining Forces, composée des six plus grandes ONG internationales axées sur les enfants, a élaboré un projet intitulé "Agir contre le travail des enfants (ACTE)". 

Financé par l'Union européenne, ce projet vise à contribuer à la réduction du travail des enfants sous ses pires formes. A Madagascar, le projet sera mis en œuvre par Terre des Hommes, Pays-Bas et Save the Children en  collaboration avec la Plateforme de la société civile pour l'enfance (PFSCE). D'une durée de cinq ans, il a pour objectif d'extraire plus de 500 enfants mineurs du mica et donner une activité génératrice de revenus pour 1 000 parents. 5 000 autres enfants seront sensibilisés et encadrés sur les droits de l'enfant et aux aptitudes à la vie quotidienne. Le lancement officiel du projet s'est tenu, lundi dernier, à Anosy, lors de la célébration de la journée mondiale contre le travail des enfants dans le District de Taolagnaro, Région d'Anosy. 

"Le bien-être et l'avenir des enfants doivent être privilégiés en leur donnant la possibilité d'apprendre et de gagner leur vie, et en empêchant qu'ils ne soient impliqués dans le travail des enfants. Ils ont le droit d'accéder à l'éducation et d'être protégés contre l'exploitation. Des milliers d'enfants dépendent de nous, mettons fin au travail des enfants, une fois pour toutes", dixit Philémon Ndremana, chef de projet, Terre des Hommes, Pays-Bas Madagascar lors de son intervention.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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